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Ce qui vient pour la Colombie après le Nobel de paix
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El nuevo texto de paz tendrá que convertirse en leyes a la mayor brevedad posible.

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Archivo particular

Ce qui vient pour la Colombie après le Nobel de paix

La Colombie regarde de front quelques scènes.

Non par le Nobel de paix en soi, mais par le processus de négociation qui a conduit à l'Académie suédoise á lui donner ce prix au président Juan Manuel Santos, la Colombie regarde de front quelques scènes.

Certains peuvent succéder d'une forme simultanée. Cependant, les autres sont exclusifs. D'une manière générale, la recherche de la paix face à la réussite ou à l'échec, dans n'importe quel cas, ne sera pas total. Pour l'appeler d'une manière, “le processus de la paix postérieure” aura des succès partiels et des échecs inévitables.

Six mois pour le désarmement

La scène est à court terme le processus de désarmement et démobilisation des 5.765 membres que les Farc auraient dans ses files, selon leur propre compte. Ce processus est convenu pour durer 180 jours (six mois) depuis le 'Jour D (Día D)' - comme il s'est appelé à l'heure zéro de l'implémentation des accords une fois ils étaient approuvés par le Congrès - et qui s'est initié le 1 décembre 2016. Ce désarmement doit finir avant juin 2017.

Comme explique l'accord de paix dans son introduction, c'est une "procédure technique et vérifiable par lequel l'Organisation de Nations Unies (ONU) reçoit la totalité de l'armement des Farc-EP pour le destiner à la construction de (trois) monuments".

En effet, le Mécanisme de Monitorage et de Surveillance en charge de respecter le cessez le feu et le dépôt des armes, dirigée par l'ONU, mais intégré aussi par membres du Gouvernement de la Colombie et des Farc, sera responsable de surveiller la direction de ce processus, qui est essentiel pour que les Farc fassent la transition d’un mouvement armé à un parti politique.

Jusqu'au ce 10 décembre, quand Santos reçoit le Nobel de la paix, le processus de désarmement et de démobilisation se trouve déjà dans le jour D+10. Cela signifie que les troupes des Farc se déplacent vers les zones temporaires de transition convenus avec le Gouvernement où ils doivent être avant la fin de 2016.

Les Farc devront révéler l’emplacement des différents champs de mines et déposer les armes. Tout cet arsenal sera ensuite détruit par la Mission de l’ONU, en accord avec les protocoles déjà établis.

Le succès de cette phase dépend de la confiance de l'opinion publique, qui est encore sceptique en face aux avantages du processus de paix.

‘Mettre en œuvre’ des accords

Le Congrès de la République assume à partir de maintenant son rôle historique le plus important après avoir approuvé l'accord pour la consolidation de la paix avec les Farc. Le nouveau texte doit maintenant prendre forme à travers diverses lois qui doivent être approuvés le plus tôt possible.

Voici la forme de l'État de signer sur la pierre son mot engagé avec les Farc, mais aussi c'est la manière comme on assure l'engagement de la guérilla pour que le processus de paix ne sera pas de retour.

Le Congrès dispose des temps précis. La première période de l'actuelle législature finit le 16 décembre. La deuxième période se déroulera après le 16 mars l'année prochaine. En face de ces temps serrés, le Gouvernement a convoqué des séances extraordinaires et a présenté les projets de loi avec message d'urgence. Tout cela parce qu'il y a des lois prioritaires qui doivent être approuvées dans un court laps de temps pour assurer la sécurité juridique aux Farc tandis qu'ils déposent les armes.

Ce sera, sans doute, un processus de marathon. Non seulement en raison de la faiblesse du cessez le feu, mais aussi pour empêcher que l'implémentation soit réalisée juste en 2018, quand ils commencent les élections pour la présidence de la République et par le Congrès.

Ce n'est pas un secret que dans tout processus de paix, après avoir surmonté la barrière de la négociation, l'implémentation des accords non est seulement la partie la plus fragile mais c'est le moment qui définit le succès ou l'échec de ce qui a été négocié..

Ce sont au moins 10 lois qui avec message d'urgence doivent être traitées pour la première phase d'implémentation des accords. La première d'elles est celle qui octroie une amnistie aux guérilleros qui n'ont pas été impliqués dans des crimes contre l'humanité.

En résumé cette amnistie sera uniquement pour ces guérilleros qui sont seulement liés au délit de rébellion. À cette loi il doit se joindre le projet qui donne une vie juridique au mécanisme de justice transitionnelle, connu comme Tribunal Spécial pour la Paix <<Jurisdicción Especial para la Paz >>, commandée de faire des recherches et de juger les crimes de tous ceux qui sont impliqués dans le conflit armé.

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