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Le Gouvernement de la Colombie et les Farc signent un accord de paix

Aujourd'hui se termine l'histoire du groupe armé le plus ancien et perturbateur, d'Amérique Latine.

La paix, qui sera signée le 26 septembre entre le Gouvernement de Juan Manuel Santos et les Farc, après quatre années d’intenses négociations, est de loin, le fait politique le plus marquant de ces 52 dernières années en Colombie. (Le coût de la guerre en Colombie)
Non seulement parce que cela signifie pour ce pays de mettre fin à plus d’un demi-siècle d’assassinats, d’enlèvements, d’attentats, d’extorsions, de paysans déplacés, de violences sexuelles, parmi tout les crimes atroces commis par ce groupe armé. Mais aussi parce que c’est un adieu à la guérilla la plus ancienne et dévastatrice d’Amérique Latine.
Le 27 mai 1964, est la date officielle de l’origine des Farc fixée par les autorités colombiennes. Même si, il est certain que depuis 1948 ont avait déjà vent de leurs actions, à travers un petit groupe de paysans qui commençaient à s’organiser en tant que résistance armée.
“A ses débuts, il ne s’agissait seulement que d’un groupe de paysan désireux d’obtenir des changements au niveau agricole. Il s’agissait bien évidemment d’un groupe armé, mais il était loin d’être la guérilla si organisée, qu’il est devenu”, comme nous l’explique Carlos Lozano, directeur du journal communiste Voz.
Pedro Antonio Marin, alias Manuel Marulanda Velez, aussi connu comme « Tirofijo », a été tout naturellement le chef de cette organisation. Ce dernier, s’est enrôlé dans les guérillas libérales des années 50 après le « Bogotazo ». Il cherchait, comme beaucoup d’autres paysans, une réforme sur la possession des terres.
C’est l’opération Marquetalia, réalisée par les Forces Militaires le 14 juin 1964, qui lancé les Farc et les a poussé à s’enfoncer dans la forêt colombienne.
L’opération a été un échec, car tous ces hommes ont survécu et sont devenus les chefs emblématiques de la guérilla, pour ainsi dire.
“Bien que l’armée soit parvenue à occuper cette municipalité (à Huila), ils n’ont pas réussi à mettre fin au conflit, mais seulement à le disperser vers des territoires où les autorités n’ont pas accès. « C’est ceci qui a donné naissance aux Farc et à cette guerre interminable que nous connaissons”, explique Enrique Santos Molano, écrivain et journaliste.
La barbarie des Farc
“Le Gouvernement nous a déclaré une guerre qui peut se prolonger sur plusieurs années”, a déclaré Tirofijo il y a peu, comme une prémonition de ces 50 dernières années de conflit dans lequel la Colombie a été plongée.
La Lutte des Forces Armées Révolutionnaires Colombienne (Farc), dont le nom s’est formalisé en 1966, s’est petit à petit transformée en une guerre de guérillas. Au milieu des années 70, cette armée comptait déjà plus de mille hommes à son actif, 20 fronts et plus de 120 commandements.
Les Farc ont aussi créé le «Estado Mayor Conjunto», un groupe d’élites qui par leur ancienneté, leurs habilités militaires ou leurs savoirs faire, étaient les membres les plus influents de cette armée rebelle.
Cependant, au début des années 80, bien qu’ils aient déjà 20 ans d’activités illégales à leur actif, les Farc ne constituaient pas le danger le plus important dans le conflit colombien. En effet, le groupe M-19 et ses attentats dans les centres villes ainsi que le groupe Eln étaient beaucoup plus présents sur le champ de bataille. (Les accords de paix entre le gouvernement colombien et les Farc)
“D’une certaine manière, on peut dire que la guérilla était invisible. Avec le Gouvernement de Belisario Betancourt et le processus de paix en cours à ce moment, les Farc ont gagné en popularité et ont commencé à apparaître à la télévision. C’est à dire que le pays a commencé à entendre parler d’eux”, affirme Santos Molano.
Lors de la septième conférence des Farc en 1982, que beaucoup considère comme la plus importante de cette guérilla, après une série de neuf rencontres, les Farc ont décidé de changer leurs tactiques.
Après l’échec des négociations de paix et le génocide des membres du parti de l’Union Patriotique, mouvement avec lequel les Farc cherchaient à faire partie de la vie politique, les Farc ont conçu « un projet stratégique pour la prise du pouvoir », pendant une période de 8 ans.
Ce projet prévoyait entre autres, des cours d’explosifs, la prise de la Cordillère Oriental, un minimum de quatre actions militaires par an et par groupe, l’augmentation des fronts et avoir 28 milles hommes dans leur rang (à cette époque ils n’étaient que 4.200 hommes, selon l’intelligence militaire).
“Ils se préparaient à une guerre prolongée. Ils avaient déjà prévu ce qui se passerait après le processus de paix, car ils étaient convaincus qui leur serai impossible d’accéder au pouvoir par les voies légales”, explique Carlos Lozano.
Grâce au narcotrafic et au système de financement instauré par la guérilla pour subventionner leurs actions, le nouveau plan des Farc a pu se concrétiser en de nombreux points.
Aussi s’ajoute à cela, le « gramaje », l’impôt qu’ils recevaient des narcotrafiquants, l’extraction minière illégale, les vols appelés aussi « vacuna » pour les paysans, entreprises et entrepreneurs. Et, les enlèvements sont devenus, la poule aux œufs d’or des Farc et la raison principale de l’essor militaire de cette guérilla.
A partir de ce moment là, le Bloque Oriental dirigé par Victor Julio Suarez, alias Jorge Briceño ou Mono Jojoy, un des principaux chefs de cette armée, et les 20 fronts que les
Farc ont réussi à allier à leur cause, se sont chargés de commettre les pires atrocités jamais vues dans l’histoire du conflit colombien.
La période la plus dévastatrice se situe entre 1996 et 1998, moment où les FARC ont commencé à prendre de l’importance dans les régions de Nariño, Cauca, Caquetá et Putumayo. (Le plébiscite par la paix en Colombie)
Cette stratégie barbare incluait l’utilisation d’armes non conventionnelles comme les mines antipersonnel, la prise des bases militaires et les «pescas milagrosas» (l´enlèvement sur les routes de certaines régions de Colombie).
Selon les chiffres du Pais Libre, 700 militaires et plus de 800 civiles ont été capturés lors d’enlèvements massifs. Ajouté à cela, des enlèvements de politiques dans le but de faire pression sur les Accords Humanitaires et des explosions dans les postes de police provoquant aussi la mort de nombreux civils.
Le général Néstor Ramirez, second commandant et chef de l’Etat Majeur de l’Armée entre 1997 et 2000, affirme que la guérilla a profité des faiblesses de l’armée, qui manquait de moyens pour réagir à ce moment là.
“Cela a été une erreur de notre part car, lors de certaines opérations nos unités ont commencé à diminuer, alors que les Farc avaient inventé un plan qui permettait la concentration d’un nombre supérieur de guérilleros en peu de temps et pour des tâches bien spécifiques. Ils gagnaient toujours de force, en sachant qu’ils étaient trois ou quatre contre un et que l’Etat n’avait pas de quoi soutenir ceux qui étaient là-bas. Comment la Colombie en est arrivée là ? En pendant toute volonté de lutter, en négociant sans avoir vaincu l’ennemi, par manque de volonté politique et de moyens”, explique Ramirez.
En 1998, malgré toute cette agressivité le président de l’époque, Andrés Pastrana, a tenté de mettre en place un nouveau processus de paix. Les FARC plus forts que jamais et un agenda avec plus de 100 décrets ont empêché l’étude complète de celui –ci. Après quatre ans et de nombreuses violations des droits de l’homme, les négociations ont échoué et la guerre a été déclarée dans toute la zone du Caguán, lieu où se sont tenus les dernières négociations.
Le déclin et le processus de paix
La guérilla qui avait semé la terreur sur tout la pays, a commencé à s’affaiblir. Le «Plan Colombia », financé par les Etats Unis, et le « Plan Patriota» conçu et mis en place pendant le mandat de Álvaro Uribe, ont affaiblis toute la structure du groupe armé.
Depuis 2002 jusqu’à aujourd’hui, 124 chefs des Farc ont été destitués, parmi lesquelles quatre membres du Secrétariat, ainsi que le chef le plus influant Alfonso Cano.
La lutte contre le narcotrafic a affaiblit les finances des Farc et attiré l’attention sur les cultures de produits illicites. La sécurité démocratique de Uribe, processus encore remis en cause à cause de l’apparition de nouveaux acteurs tels que les bandes criminelles et la douteuse démobilisation des paramilitaires, a permis à la guérilla de penser à un éventuel processus de paix.
En aout 2012, le président Juan Manuel Santos a annoncé que le pays était en train d’ouvrir le dialogue avec les Farc, afin de négocier la fin du conflit.
Cependant, ce n’est que depuis le 18 octobre de cette année que s’est officiellement entamé le processus de paix en Norvège, qui aujourd’hui 1.439 jours se termine avec la signature finale de la paix.
A partir de maintenant les Farc, qui se voient comme un mouvement politique, aura non seulement la tâche de respecter les Accords de la Havane, rompre définitivement le lien avec le crime mais aussi de se réconcilier avec le peuple colombien, pour un jour peut être, travailler pour le pays sans utiliser les armes.
CINDY A. MORALES CASTILLO
Rédacteur en chef adjoint ELTIEMPO.COM cinmor@eltiempo.com
En Twitter: @cinmoraleja
Traduction: CINDY A. MORALES / MARGAUX LEONETTI
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